vendredi 26 janvier 2018

LA COMMUNE VUE PAR THE COMMUNARDS !


Tintin au pays des Soviets.

En 1985 le chanteur Britannique Jimmy Somerville quitte le groupe qu’il a fondé, Les Bronski Beat, après seulement un album studio et une flopée de Hits internationaux.

Il forme un nouveau groupe avec Richard Coles, un multi-instrumentiste de formation classique. Ils hésitent un temps entre plusieurs noms, jusqu’au moment où un ami membre du parti Communiste Anglais (et accessoirement militant des droits des homosexuels) les sensibilise à l’histoire de la Commune de Paris (1871) en leur faisant visiter le cimetière du Père Lachaise et son tristement célèbre Mur des Fédérés. Dès ce moment les dés seront jetés : leur groupe s’appellera « The Communards » !

Ce choix ne doit rien au hasard puisque le groupe n’a jamais caché sa sympathie pour le Socialisme (voir pour le Communisme dont ils utiliseront abondement l'imagerie). Ils participeront notamment à la tournée du « Red wedge » (Une série de concerts en soutient au Labour Party Britannique).

Se voulant Pop avant tout, Somerville a semble t-il utilisé le terme "Communard" pour exprimer ses opinions politiques tout en évitant toute connexion immédiate avec le militantisme sous toutes ses formes.



Une imagerie très connotée, pour des textes qui paradoxalement le sont beaucoup moins.

En 1986 le groupe sortira son premier album (sobrement intitulé « The Communards »). Le succès est immédiatement au rendez-vous, tout particulièrement en France puisque la plupart de leurs singles se logeront en tête de notre Top 50.

Le groupe se sépare finalement en 1987 non sans avoir sorti un deuxième album, judicieusement intitulé « Red ».

Jimmy Somerville continuera sa carrière solo, sans toutefois complétement renouer avec sa gloire passée. Richard Coles quant à lui, à la surprise générale, deviendra... prêtre de l’église anglicane ! (Comme quoi les voies du seigneur sont vraiment impénétrables)

En guise de chant du cygne le groupe conclura sa brève carrière en publiant en 1988 un album live intitulé « Storm Paris » (un concert enregistré à l’Olympia en décembre 1987).
Le format de cet album est étonnant car il contient 3 Maxi 45t vinyles (ultérieurement réédité en CD) dont chacun d’entre eux étaient logiquement appelés Bleu, Blanc et Rouge.
Ce coffret de vinyle comportera un bref résumé de l’histoire de la Commune ainsi que quelques photos illustratives. Sans doute pour rappeler une dernière fois de quel coté allait leur sympathie.




Bleu, Blanc, Rouge (même si étonnement l'ordre de lecture des disques est Rouge, Blanc, Bleu)

La Commune vue par les Anglais.


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