ANTOINE ET COLETTE est un moyen-métrage (29 minutes seulement) faisant suite, 4 ans plus tard, aux « 400 coups » réalisé par le même François Truffaut. Les aventures d’Antoine Doinel (alias Jean-Pierre Léaud) seront ainsi étalées sur 5 films. (Devinez quoi ? Chacun de ces films fera, tôt ou tard, l’objet d’un reportage Avant/Après par votre serviteur !)
L’épisode qui nous concerne aujourd’hui est issu de l’ambitieux film « L’amour à 20 ans » sorti en 1962. Ce film est composé de 5 histoires indépendantes, toutes réalisées par des cinéastes de pays différents (l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et le Japon). Truffaut s’occupe tout naturellement du segment français, sobrement intitulé dans le film « Paris » !
Nous retrouvons donc pour la 2ème fois notre brave Antoine, à présent âgé de 17 ans. Il a réussi son rêve d’émancipation et gagne sa vie en travaillant dans une usine de fabrication de vinyle. Le jeune garçon ne tardera pas à rencontrer Colette (Marie-France Pisier) et à en tomber follement amoureux…
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| 0h01 : Le film commence par une vue panoramique d'une place parisienne... |
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0h01 : Le travelling continue vers la gauche et se porte sur l'affiche d'un cinéma.
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| Le Gaumont-Palace, fondé en 1911 et anciennement Hypodrome de Montmartre, se trouvait au 1 rue Caulaincourt. Il pouvait recevoir jusqu'à 6.000 spectateurs ! Il fut cependant détruit en 1973 pour laisser sa place à un Castorama et un Hotel Mercure. |
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0h01 : Le travelling se termine sur l'immeuble abritant l'appartement d'Antoine Doinel.
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| 0h02 : Antoine s'éveille au jour et ouvre ses fenêtres ! |
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On s'attendrait presque à voir Jean-Pierre Léaud ouvrir sa fenêtre !
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| 0h03 : Antoine s'élance pour prendre son bus du matin. |
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0h03 : Le bus s'avance sur le boulevard...
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0h08 : Antoine va assister à un concert de musique classique. Il y croisera une certaine Colette...
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La Salle Pleyel a été fondée en 1927. Elle était initialement consacrée à la musique classique (et plus spécialement symphonique). Avec la construction de la Philamornie de Paris en 2015, la salle Pleyel perd son titre de temple de la musique classique. Après des travaux conséquents la salle accueille désormais des concerts de Variété. (Source photo : Sallepleyel.com)
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0h08 : Filature discrète en quittant la salle Pleyel.
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Le hall d'entrée de la Salle Pleyel a peu changé. (Source Photo : Sallepleyel.com)
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0h08 : Les spectateurs quittent la salle...
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0h10 : Troisiéme rencontre entre Colette et Antoine : elle passe sans même le voir !
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| Nous sommes ici au 49 rue des Dames, à deux pas de la Mairie du 17ème, comme le film le mentionne. |
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0h10 : Antoine et Colette s'adressent finalement la parole en sortant du métro.
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0h12 : Antoine raccompagne Colette chez elle.
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| 0h13 : Amoureux tout autant de sa famille que de Colette elle même, Antoine fera moult allers-retours devant cette porte. |
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0h16 : On aperçoit la cour intérieure de l'immeuble.
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Hélas le jour de mon passage la porte du 12 rue Lécluse était désespérément close !
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0h16 : Antoine traverse la rue en sortant de chez Colette.
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0h16 : Après avoir traversé la rue Antoine rentre dans l’hôtel d'en face !
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| 0h16 : "L’hôtel de la Paix" a fermé ses portes au 13 rue Lécluse, au profit de "l’hôtel Rendez-vous". |
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| 0h18 : Un peu plus tard dans le film, Antoine s'installe dans sa nouvelle demeure... |
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Contrairement à ce que laisse penser la scéne précédente, ce n'est pas le même hôtel dans lequel vient finalement s'installer Antoine ! Nous sommes ici 2 numéros plus loin au 17 rue Lécluse.
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0h18 : Intercalé entre les deux scènes ci-dessus, Antoine organise son déménagement...
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L'appartement d'Antoine se trouvait au 1 rue Forest (dont nous avons vu la façade en début de film).
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0h18 : Antoine, chargé comme un baudet, s'avance péniblement dans la rue.
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Le 1 rue Forest avec le boulevard de Clichy dans la perspective.
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0h18 : Antoine continue sa course malaisée...
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Jean-Pierre Léaud se trouvait au niveau du 130 boulevard de Clichy.
Notez que le Snack bar devant lequel il passe a été remplacé par un magasin de vêtements.
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0h18 : Antoine continue sa folle course... (Remarquez au passage le regard du passant devant lui, fixant la caméra d'un air incrédule)
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0h18 : J'espére pour le pauvre Jean-Pierre Léaud qu'une seule prise a été nécessaire pour sa traversée de Paris !
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0h18 : Difficile de traverser la rue quand on est chargé comme une mule...
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0h18 : Antoine atteint finalement sa destination : sa nouvelle demeure.
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0h18 : La porte d'entrée de l'immeuble de Colette (vue depuis la fenêtre d'Antoine).
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| Vous vous en doutez, il ne m'a pas été possible d'accéder à l'appartement de Colette, je ne résiste cependant pas au plaisir de partager la même vue mais depuis le ras du sol ! |
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0h19 : Toute la famille de Colette a la surprise de découvrir son nouveau voisin à sa fenêtre !
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| La façade de l’hôtel du 17 rue Lécluse a été totalement remaniée, elle est désormais difficilement reconnaissable. |
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0h19 : Colette et ses parents vont visiter la nouvelle demeure d'Antoine !
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0h20 : Antoine peut désormais faire la causette avec Colette sans bouger de chez lui !
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Le 2ème étage du 17 rue Lécluse.
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0h20 : Discussion familiale à travers la rue !
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L'angle du 12 rue Lécluse. Les volets du 2ème étage ont disparu, mais pour le reste la façade reste inchangée.
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Pour une meilleure compréhension de la situation, les protagonistes se tenaient chacun au 2ème étage de chaque côté de la rue.
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0h28 : Le film se termine avec une série de vues sur Paris...
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Allez, un petit dernier pour la route : https://www.instagram.com/p/B6diAC_ip4Z/. Rue Lecluse, est-ce que vous avez réussi à pénétrer dans l'immeuble ? Il donne sur une assez belle cour intérieure. Je ne suis pas parvenu par contre à trouver l'appartement des parents de Colette. J'ai pu pénétrer dans un des escaliers qui donnent sur la cour, mais ce n'était pas celui du film. Allez, une anecdote pour finir : dans "Bande à part" de Godard, la voiture conduite par Claude Brasseur passe dans la nuit avenue de Clichy et passe également devant l'enseigne de ce magasin de vetements qui est toujours là et qui s'appelle... Nouvelle vague.
RépondreSupprimerHélas non, la porte de la rue Lecluse est restée désespérément close ! Mais comme il n'y a pas de scène filmée dans la cour (seulement dans l'escalier) je ne me suis pas formalisé ! Ah j'ignorais pour "Bande à part", merci de l'info ;)
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de revisiter ces films comme s'il était possible de s'engouffrer dans une brèche temporelle... "Antoine et Colette" appartient à la geste "doinellienne" due à ce réalisateur français, certes disparu mais dont le souvenir peut bomber le torse et mettre la "truffe haut". Le jeu de mots est sans doute mauvais mais que l'on se rassure, je pourrais faire encore pis que cela !
RépondreSupprimerGerald H. BENTER