samedi 25 juillet 2020

"A BOUT DE SOUFFLE" de Jean-Luc Godard (1960) - 2ème Partie




Suite des aventures de Michel Poiccard (Jean-Paul Belmondo) et de Patricia Franchini (Jean Seberg).
Pour les retardataires je vous rappelle que la première partie de ce reportage est disponible ici-même.


0h52 : Le couple sillonne Paris dans sa nouvelle voiture.
La rue Saint-Jacques au niveau de l'église Saint Séverin.
0h52 : La caméra filme les rues de Paris pendant la promenade du couple.
Nous sommes ici au 9 rue François 1er. (Il va sans dire que cette rue n'est absolument pas sur une trajectoire cohérente par rapport à l'image précédente)
0h52 : La voiture continue son trajet...
La boutique Dior existe toujours, au 32 avenue Montaigne, mais elle est actuellement en travaux.

0h52 : Patricia et Michel atteignent leur destination : le siège du Herald Tribune.
Le véhicule se gare devant le 21 rue de Berri. Changement radical de perspective.
0h52 : Distribution de journaux devant le Herald Tribune.
Le Herald Tribune a fermé ses portes en 1978.  Le bâtiment du 21 rue de Berri a du reste été largement remanié depuis le film.

0h53 : Un certain JLG fait une apparition hitchcockienne et en profite pour dénoncer Michel aux autorités ! 
Bien que totalement remaniée, la devanture du journal se trouvait bien ici au 21 rue de Berri.

0h55 : L'écrivain  Parvulesco (interprété par Jean-Pierre Melville) est interviewé par la presse. Patricia est l'envoyée du Herald Tribune.
L'interview avait lieu sur la terrasse de l'Aérogare-Sud, au 4ème étage de l'Aéroport de Paris-Orly. (Source photo : cloudsurferaero)

1h00 : Patricia et Michel rentrent à Paris en taxi. En chemin, il lui montre l'immeuble où il est né.
Le 58 rue Vaugirard.
1h00 : "En face ils ont construit une maison horrible !"
Le bâtiment "horrible" ne l'est pas tant que ça, au 56 rue Vaugirard, il tranche juste furieusement par rapport aux immeubles haussmanniens. 

1h00 : "Toute la beauté du carrefour est fichue maintenant !"
L'immeuble contesté vu depuis la rue Bonaparte. Les 3 colonnes ont été envahies par la végétation depuis le film.

1h02 : Le taxi atteint finalement sa destination.
Les passagers ont été déposés au 9 rue Lord Byron.
1h03 : Après avoir quitté le taxi (sans payer), le couple se sépare finalement sous ce porche.
Devant la porte du 122 avenue des Champs-Elysées.

1h06 : Michel conduit une filature discrète de sa petite amie.
Belmondo sortait d'une boutique au 12 rue de Berri.

1h06 : Le camouflage ultime : se cacher derriére son journal.
Un autre type de lecteur au 12 rue de Berri.

1h06 : Michel observe depuis l'autre côté de la rue un policier suivant Patricia.
Personne ne va me voir devant les grilles du 12 rue de Berri, c'est sûr !

1h07 : Variante sur le thème de l'arroseur arrosé : Michel suit le policier suivant Patricia !
La sortie du métro George V.

1h07 : Patricia tente d'échapper à son poursuivant en se cachant à l'entrée du cinéma.
Aucune chance qu'on me repère, bien planqué devant le cinéma Mac Mahon !

1h08 : Après avoir semé le policier, Patricia retrouve Michel.
Le couple a disparu de la perspective de l'avenue Mac Mahon !

1h09 : Le policier doit se rendre à l'évidence : il a été semé !



1h09 : Le couple sort du cinéma Le Napoléon (il y a un nombre impressionnant de salles de cinéma dans ce film !)
De nos jours, plus de cinéma au 4 avenue de la grande armée !

1h09 : Belomondo fait tomber son briquet alors qu'il jonglait avec lui ! (Très probablement involontairement)
Si le cinéma a disparu, le café est toujours en place au 6 avenue de la Grande armée.

1h09 : Patricia va acheter le journal au Drugstore-Publicis.
1h09 : Les néons du Drugstore annoncent déjà la prochaine arrestation de Poiccard !
"Léger" changement de look pour le Drugstore-Publicis au 133 avenue des Champs-Elysées.

1h10 : "Les dénonciateurs dénoncent, les cambrioleurs cambriolent, les assassins assassinent, les amoureux s'aiment"
Peu de changement, place de la Concorde, si ce n'est la disparition des réverbères. 

1h11 : Michel décide de changer de voiture...
1h11 : ...et quoi de mieux qu'un garage pour trouver une nouvelle voiture ?

Le garage Peugeot a fermé ses portes il y a bien longtemps. Un supermarché a pris sa place au 37 rue de Lyon.

1h12 : Le fond de l'air est frais... Patricia enclenche la capote de la voiture.
Le couple passe devant le 2 rue Dufour.

1h12 : Patricia s’arrête à La Pergola à la recherche d'Antonio, un complice de Michel.
Une boutique Diesel a pris la place de la Pergola, au 1 rue Dufour.

1h13 : Le fameux Antonio sort du bar Le Select.
Le Select est toujours en place au 99 boulevard du Montparnasse.

1h14 :  Patricia rejoint des amis à la terrasse de La Coupole.
Bien que méconnaissable, La Coupole est toujours là au 102 boulevard du Montparnasse.

1h15 : Michel, ayant trouvé un toit pour la nuit, quitte sa joyeuse troupe pour se rendre dans son refuge.
Bien que fermée à la suite d'un incendie La Rotonde est toujours là au 105 boulevard du Montparnasse.

1h18 : Le lendemain matin, Patricia va chercher le journal.
Le 113 boulevard du Montparnasse de nos jours.

1h18 : Patricia lit le journal devant un stand de loterie.
Le bar est toujours là, mais le stand a disparu, au 136 boulevard du Montparnasse.

1h18 : Après moult hésitations Patricia décide d'appeler la police...
Lors de mon passage, le bar situé au 17 bis rue Campagne première, était fermé. Cependant, en regardant à travers la vitrine, j'ai pu constater que l'intérieur a été totalement remanié.
Le bar duquel Patricia donne son appel téléphonique a depuis été rebaptisé, fort judicieusement, "A bout de souffle" !

1h23 : Michel sait que la Police arrive. Il doit prévenir l'ami avec lequel il a rendez-vous.
Le repaire de Belmondo se trouvait au 11 rue Campagne première.

1h23 : Michel reçoit son argent... et un pistolet !
La transaction se passait devant le 12 rue Campagne première.
1h23 : "Fais pas le con prends mon flingue !"
Le 12 rue Campagne première.

1h23 : Michel ramasse le pistolet lancé par son ami.
Bon qui a mis ce matériel de chantier en plein milieu de ma photo au 10 rue Campagne première ?

1h23 : La police a sorti l'artillerie lourde !
La perspective de la rue Campagne première au niveau du numéro 8.

1h24 : Michel a été touché !
La perspective de la rue Campagne première au niveau du numéro 12.

1h24 : Michel continue sa course douloureuse... 
Notez que la palissade sur le côté droit de la rue Campagne première, au niveau du numéro 16, a donné naissance à un bâtiment moderne (et hideux).

1h24 : Michel s'effondre finalement au milieu de la rue...
Le croisement de la rue Campagne première et du boulevard Raspail.

1h24 : Patricia arrive trop tard !
La vue de la rue Campagne première depuis le boulevard Raspail.


Une peinture en hommage au film sur le trottoir du boulevard Raspail.






3 commentaires:

  1. Une petite précision - maintenant au lieu La Pergola- Diesel (https://www.google.com/maps/place/1+Rue+du+Four,+75006+Paris,+%D0%A4%D1%80%D0%B0 % D0% BD% D1% 86% D0% B8% D1% 8F / @ 48.853052,2.3358319,3a, 37.5y, 207.03h, 90.02t / données =! 3m6! 1e1! 3m4! 1s2gRTgD4STZq9ZuER4r63_w! 2e0! 7i516! 8i5! 3m4! 1s0x47e671d9bcf03809: 0xd50abd91c4668997! 8m2! 3d48.8528517! 4d2.3357579) nic

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    1. Merci de cette précision, la mise à jour a été faite dans la foulée ;)

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  2. Effrontément, mentirais-je en prétendant que ce soit mon film préféré... Néanmoins, ce long métrage n'est pas complètement dénué d'un certain charme dû, probablement, à cette ambiance fleurant un Paris ayant (hélas déjà) commencé à emprunter une voie de disparition...
    Merci au "réalisateur" de ce blog.
    Gerald H. Benter

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