jeudi 5 novembre 2020

"UN SINGE EN HIVER" d'Henri Verneuil (1962)

Henri Verneuil a initialement l’idée de réaliser un film sur la vie maritime dans les eaux polaires. Son second assistant, un certain Costa-Gavras, est dépêché au large de Terre Neuve. Il a déjà tourné des premières prises de vues d’icebergs, lorsqu’à sa grande surprise, le projet est annulé ! Verneuil tournera finalement en Normandie en lieu et place de la banquise ! Son projet est désormais d’adapter le roman d’Antoine Blondin UN SINGE EN HIVER.

Après avoir exploré la côte normande le choix du réalisateur se porte finalement sur Villerville, ce charmant petit village de 627 habitants (en basse saison). Le film sera tourné durant l’hiver 1961-62 et rencontrera un grand succès populaire à sa sortie.

Pour ma part, au cours de très récentes vacances en Normandie, je me suis dit qu'un peu de délocalisation ne ferai pas de mal à ce blog. J’en ai donc profité pour marcher sur les traces de Gabin et Belmondo. Cependant la menace d’un certain confinement m’a fait abréger mon reportage (heureusement, le plus gros a été fait, mais certaines scènes manquent, principalement les séquences tournées à Houlgate). De retour à Paris, et prisonnier du confinement, j’ai finalisé cet article à base de Streetview.
Trahi par le destin.

Le film commence par une vue d'un soldat allemand marchant le long d'une digue.
La digue est toujours en place sur la plage de Villerville (au niveau du 5 rue des Bains).

Le générique se poursuit avec un officier allemand quittant la plage.
Cet escalier se trouve, lui aussi, au niveau du 5 rue des Bains à Villerville. Pour l'anecdote, l'officier qui grimpe les marches n'est autres qu'Henri Verneuil en personne, faisant ici un apparition hitchcockienne!

Générique suite, avec des soldats marchant sur la plage.
De nos jours, des rochers ont été déposés le long du mur.

0h01 : Générique suite, avec un motard qui vient...euh... de la plage !
La montée reliant la rue des Bains à la plage de Villerville.

0h01 : Le motard quitte finalement la plage, tandis que le générique se poursuit...
Jolie vue de la plage de Villerville depuis la rue des Bains.

0h01 : Des gardes interdisent l'accès à la plage.
L'esplanade en face du 3 rue des Bains. Notez la caricature de Gabin et de Belmondo sur le mur.

0h01 : L'autre côté des cabines de bain.
3 rue des Bains à Villerville.

0h02 : Générique suite, avec une marche au pas de l'oie exécutée sur la plage.
Malgré toute ma maniaquerie, je n'ai pas pu retrouver le lieu exact de la flaque ! Disons simplement que les soldats marchaient quelque part sur la plage de Villerville.

0h02 : Un garde à chaque escalier... Pas de doute, les Nazis n'aiment pas que les gens fassent bronzette sur la plage.
Le film laisse à penser que nous sommes dans la même ville, mais il n'en est rien. Nous sommes, en réalité, à Trouville, devant l'escalier Marguerite Duras.

0h02 : Générique toujours...
La rue des Roches Noires à Trouville.

0h02 : L'entrée de Tigreville.
Alors, d'une part, nous ne sommes pas à Tigreville (nom totalement fictif ) et, d'autre part, nous ne sommes pas non plus à l'entrée du village ! Il s'agit de la route de la Corniche A.Hambourg, à Trouville.

J'en profite pour ouvrir une parenthèse dans mon article, pour montrer la (vraie) plaque indiquant l'entrée de Villerville ! Comme vous pouvez le constater, le nom fictif a pris place sous le véritable nom du village !

0h02 : Retour au générique.
Le haut de la route de la Corniche A.Hambourg et sa vue imprenable sur Trouville.

0h02 : Vue sur la plage.
La plage de Trouville, vue depuis le Calvaire de la corniche.

0h03 : La serveuse se dirige vers le "restaurant" (qui a tout d'une maison de passe), en haut de la colline.
Cette fois-ci, nous ne sommes plus ni à Villerville, ni à Trouville, mais à la table d'orientation d'Houlgate. L'endroit reviendra un peu plus tard dans le film.

0h11 : Albert Quentin (Jean Gabin) et son ami sont fin saouls alors les bombardements commencent...
Le 5 rue des Bains à Villerville. La tour est toujours debout, le feu n'était que fictif.

0h11 : Descendus de l'escalier, les deux amis découvrent un paysage dévasté par les bombardements !
S'il y a encore des pierres au 5 rue des Bains, elles sont maintenant fort bien rangées.

0h11 : "Tu feras ta toilette mortuaire plus tard, magne-toi !"
Les décors et effets pyrotechniques rendent le lieu méconnaissable !

0h13 : Les deux amis tentent de se frayer un chemin à travers les explosions.
La rampe d'accès à la rue des Bains à Villerville.

0h13 : "Eh ! Albert tu viens de descendre un avion !"
La rue des Bains.

0h13 : Le duo ne trouve que décombres sur son passage.
L'incendie est éteint dans la rue de la Cabine à Villerville.

0h14 : La rue du Maréchal Pétain ne va pas tarder à se transformer...
0h17 : ...à se transformer en rue du Général De Gaulle, une libération plus loin !
Ni Pétain, ni De Gaulle, il s'agit de la rue Daubigny, à Villerville.

0h14 : Les Allemands sont en pleine débâcle !
On retrouve la même vue à 0h17, une fois la rue débarrassée de ses Nazis.
La rue du Maréchal Foch, à Villerville, de nos jours.
0h14 : Hôtel Stella se dessine à travers la fumée.
En guise de Stella il s'agit de l'Hôtel des Bains, au 5 rue du Maréchal Foch.

0h14 : C'est le sauve-qui-peut chez les frisés !
La rue du Maréchal Foch.

0h14 : Albert Quentin, toujours aussi ivre, chante à tue-tête depuis sa cave !
Si le soupirail est toujours présent, au 5 rue du Maréchal Foch, il cependant été considérablement réduit.

0h18 : 15 ans plus tard, un certain Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo) vient de descendre de son train.
La gare en question n'est autre que la gare de Deauville.

0h18 : Gabriel arrive en plein orage.
Les ailes de la gare de Deauville ont été légèrement remaniées.

0h18 : Gabriel se dirige vers le seul taxi à proximité.
Lors de mon arrivée, il pleuvait comme dans le film et il n'y avait également qu'un seul taxi... Le hasard n'existe pas !

0h18 : Le chauffeur du taxi sort de son abri pour rejoindre son client.
Pour le coup, j'ignore si le Café de Gare était un décor ou pas, mais quoi qu'il en soit, de nos jours, il n'y a aucun bar à proximité de la gare de Deauville !

0h19 : Le taxi quitte Deauville et se met en route pour Tigreville.
La rue des Roches Noires à Trouville (vue précédemment à 0h02).

0h19 : "Ca, en temps normal, c'est les Roches Noires, c'est ce qu'il y a de mieux. Seulement il ferme le 15 septembre !"
Dans la réalité aussi, cet hôtel de Trouville s'appelle les Roches Noires. J'ignore s'il ferme en septembre, en revanche je sais que Marguerite Duras ainsi que Marcel Proust en avaient fait leur lieu de villégiature.
Détail amusant, l'hôtel se trouve dans la direction opposée de celle prise par le taxi ! 

0h20 : Le taxi atteint le seul hôtel ouvert de la région : Le Stella !
Retour au 5 rue du Général Foch. Par contre, petite surprise : l'hôtel a (définitivement ?) fermé ses portes en 2018 ! Le lieu demandant d'importants travaux de rénovation, les acheteurs ne se bousculent, a priori, pas au portillon ! En attendant, des barrières ont été installées devant l'hôtel, sans doute pour éviter qu'un touriste ne se prenne une brique sur la figure !

0h20 : Le chauffeur de taxi réveille Albert.
L'hôtel des Bains, un poil délabré. Etonnement : au 1er étage, seule la fenêtre de Jean Gabin reste ouverte !

0h24 : Gabriel se met en quête du seul endroit où l'on peut boire dans le coin.
La façade du Cabaret Normand est toujours en place, au 2 rue Daubigny, à Villerville. Par contre il a, lui aussi, fermé ses portes en 2018 (si j'en crois Société.com) ! Sale temps pour les fans d'un Singe en hiver !

0h25 : "Un Picon bière s'il vous plaît"
Le cabaret étant fermé, j'ai dû me contenter de photographier le lieu à travers les fenêtres (sales). Pas de quoi pleurer ceci dit vu que TOUTES les scènes intérieures du film ont été tournées en studio ! Belmondo n'a donc jamais dansé le flamenco dans ce bar !

0h33 : Une biture et un esclandre plus loin, Gabriel titube violemment en sortant du bar.
Belmondo n'aura cependant pas un long chemin à marcher (pardon tituber) pour rejoindre l'hôtel dans la rue du Maréchal Foch.

A noter que, dans le village, des panneaux indicateurs ont été installés pour signaler le lieu de tournage des scènes principales. Merci à eux de me faciliter la tache !

0h40 : Le passage de Gabriel au Cabaret Normand a fait grand bruit dans le village. Tout le monde en parle sur le marché aux poissons.
Nous sommes ici sur les quais de Port-en-Bessin-Huppain à une centaine de kilomètres de Villerville.

0h44 : Avec une légère gueule de bois, Gabriel quitte le Stella.
La porte de l'hôtel des bains.

Suzanne Quentin (Suzanne Flon), la femme d'Albert, entame une filature discrète de Gabriel.
La perspective de la rue du Maréchal Foch.

0h44 : Tu parles d'une filature discrète ! Suzanne est prise en flagrant délit 30 secondes après son début !
L'intersection des rues Abel Mahu et du Maréchal Foch.

0h44 : Une discussion s'engage entre Suzanne et Gabriel.
La rue de la Cabine donnant sur la mer.

0h44 : "Vous comptez rester longtemps ?"
Le bâtiment au premier plan a radicalement changé dans la rue de la Cabine.

0h45 : Les protagonistes arrivent au bout de la rue.
La fin de la rue de la Cabine, avec la mer à marée basse dans la perspective. Notez que les bancs ont disparu.

0h45 : "-J'ai peur que vous lui redonniez le goût des voyages. Il pourrait penser que vous allez en Chine sans lui.
-Moi c'est l'Espagne. Voyez, vous pouvez dormir tranquille"
Le panorama au bout de la rue de la Cabine.

0h46 : "Vous connaissez un magasin de confection ?"
Le long escalier descend vers la plage.

0h46 : "Vous longez la plage, c'est dans la première rue qui monte"
L'escalier de la rue de la Cabine en contre-plongée.
0h46 : Les indications de Suzanne étaient correctes, même s'il eût été plus rapide de simplement faire demi-tour et de tourner à gauche. Quoi qu'il en soit, Gabriel est sur le point d'atteindre sa destination : le Chic Parisien.
La perspective de la rue Abel Mahu.
0h44 : Beautés et frivolités sont au programme du Chic Parisien.
0h49 : Belmondo ressort de la boutique avec un pull pour sa fille.
Difficile d'imaginer qu'il y a eu un jour une boutique au 2 rue Abel Mahu. Du reste, il est fort probable que la boutique n'ait toujours été qu'un décor !

0h50 : Gabriel se rend au cours Dillon afin de remettre son cadeau à sa fille. Il est accueilli à la grille par une religieuse. 
Je n'ai, hélas, appris l'emplacement exact du cours Dillon qu'une fois revenu à Paris ! (Merci à Claude M. pour l'information) Quoiqu'il en soit voici une vue aérienne du lieu, au croisement de l'avenue de la Mer et la route de la Corniche à Hennequeville.

1h00 : Albert et Gabriel voient arriver les élèves du cours Dillon.
Nous ne sommes plus à Villerville mais sur la plage d'Houlgate.

1h01 : Albert se cache dans le proche bunker pour observer sa fille.
Le bunker (qui ressemble d'avantage à un poste de guet) se trouve à Houlgate, juste sous le camping. A noter que le côté donnant sur la mer est bouché, la scène à l'intérieur du bunker est donc un décor.

1h08 : Gabriel, emporté par son ivresse, organise une corrida en plein milieu du carrefour !
La corrida improvisée avait lieu sur la rue du Général Leclerc, devant la mairie.

1h08 : Une voiture manque de finir dans la vitrine de l'antiquaire !
Mine de rien, j'ai moi aussi fait de la corrida au milieu de la rue du Général Leclerc (alias D513) !

1h08 : Le torero est acclamé par la foule !
Le bas côté de la rue du Général Leclerc a été réaménagé depuis le film. Il a été aplani, un parking installé et un restaurant a été mis en place (un des rares ouverts durant la période du couvre-feu, soit dit en passant).

1h08 : Olé ! La corrida se poursuit.
La corrida a avancé de quelques mètres par rapport au plan précédent.

1h09 : Le fier torero attend les taureaux mécanisés !
La perspective du D513.

1H09 : La corrida génère un joyeux tohu-bohu dans la rue centrale de Villerville !
La croix est toujours présente à l'entrée de Villerville.

1h09 : Albert est appelé à la rescousse pour mettre fin à cette corrida mécanique !
La perspective de la rue du Maréchal Foch, vue depuis la D513.

1h10 : Gabriel, complétement cuit, est conduit à la gendarmerie.
La gendarmerie a déserté le 37 rue du Maréchal Foch.

1h10 : Gabriel a droit à sa sortie en triomphe !
Depuis le haut des escaliers de la gendarmerie.

1h10 : Les enfants du cours Dillon sortent de l'église.
L'église de Villerville.

1h11 : La fille de Gabriel est la dernière à sortir de l'église.
La rue de l'abbé Duchemin qui longe l'église Notre Dame de l'assomption.

1h12 : Gabriel a une sacrée cuite !
Notez que si l'église Notre Dame de l'assomption est inchangée, le monument aux morts derrière Belmondo, lui, a disparu !

1h12 : "Allons, on n'a pas le droit d'avoir honte quand on a réussi une corrida comme la vôtre"
La rue de l'abbé Duchemin, vue depuis les marches de l'église.

1h12 : - Dites donc, qu'est ce que c'est que votre endroit ?
- Les gastronomes disent que c'est une maison de passe et les vicelards un restaurant chinois.
Nous sommes revenus à Houlgate et sa fameuse table d'orientation. Le "restaurant" du film n'était qu'un décor et n'a jamais existé ! Par ailleurs, la table d'orientation en elle-même a été construite sur un bunker ! En prêtant attention, on peut voir, dans le film, la table d'orientation et le bunker ! (Source photo : Francedigitale)

1h20 : Fortement imbibé, Gabriel confie à Albert son projet d'enlever sa fille, Marie !
Retour dans la rue du Maréchal Foch.

1h21 : Le duo entame sa valse alcoolisée !
La perspective de la rue du Maréchal Foch.

1h28 : Beurrés comme des coings, nos comparses ont déclenché un feu d'artifice sur la plage!
La rue de la Cabine sans feu d'artifice.

1h28 : Le feu d'artifice improvisé fait la joie des habitants.
Les toits de la rue de la Cabine.

1h28 : Intrigués par le tapage nocturne, les gendarmes quittent leur retraite.
Retour à la gendarmerie.

1h28 : Le feu d'artifice illumine toute la ville !

En guise de toute la ville, nous sommes toujours au même endroit ! La caméra inventive de Verneuil rend méconnaissable la rue de la Cabine.

1h29 : "Oh la belle bleue !"
La rue des Bains, vue depuis la plage.

1h34 : La "Nuit de Chine, nuit câline, nuit d'amour" étant finie, c'est l'heure de la gueule de bois pour le duo.
Au niveau du 5 rue des Bains.

1h34 : Gabriel et Albert s'en retournent vers leur destin...
La bordure de la rue des Bains.

1h36 : Les deux amis et Marie, vont prendre le même train.
Au niveau comparatif, c'est le zéro pointé avec les bâtiments faisant face à la gare de Deauville.

1h37 : La joyeuse troupe arrive à la gare de Lisieux.
Tout a changé à la gare de Lisieux. On peut cependant reconnaître le bâtiment blanc derriére les arbres. Pour le reste c'est tabula rasa. 

...


On se quitte avec une dernière photo de Villerville rendant hommage au film de Verneuil !




12 commentaires:

  1. BRAVO, très beau travail, de mon côté j'ai quasi tout mais en vidéo, mais je n'ai pas encore trouvé le temps pour le montage. J'ai par contre quelques photos prises avant la transformation de la gare de Lisieux et avant l'ajout d'un escalier en aluminium vers le point d'observation à Houlgate. Si cela vous intéresse je vous prie de vous manifester sur la page facebook des Fadas du Singe En Hiver. Philippe Le Fada.

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  2. Tres beau travail !!!!!
    Felicitations .

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  3. Absolument sublime ce reportage photos sur ces lieux de tournage. J'avais l'année dernière le projet de faire la même chose et de me rendre sur place , mais la crise Covid a eu raison de mes envies . Je l'avais fit en 2018 me rendant sur les lieux de tournage du film " Les Vieux de La Vielle " et il faut bien avouer qu'une fois sur place , on ressent beaucoup d'émotions . Merci pour ce partage . Un bon moment d'évasion et de souvenirs .

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  4. Reportage très fouillé et pointu Félicitations et grand merci pour ce souffle d' optimisme en cette sombre période

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  5. Merci pour cette balade à Tigreville...et dans le film.

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  6. Un vrai régal !!! (comme d'hab' ...) merci .

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  7. Bonjour. Travail impressionnant ! Petite précision : il s'agit de la rue de la cabine, pas de la cabane ! Pour l'anecdote, l'immeuble qui y est recouvert d'ardoises noires appartient à Sophie Davant...

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    1. Le correcteur automatique m'a joué des tours ! Merci de votre information.

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  8. Après avoir vu hier soir le film de Jacques Deray, je suis tombé ce matin sur votre blog en cherchant les lieux de tournage sur Internet. C'est un travail incroyable et détaillé - je suis vraiment très impressionnée ! Je suis moi-même artiste photographe et, en complément de mes captures d'écran, je réalise également des documentations photographiques de lieux de tournage. Dernièrement en juin à Paris et en avril à Hyères et ses environs- et en 2016 à Villerville !
    Voici mon article de blog :
    http://fotodiabolik.blogspot.com/2016/11/un-singe-en-hiver.html
    Salutations et c'est toujours un plaisir de rencontrer des personnes aussi passionnées,
    Tanja

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  9. J adore ce film et tous les acteurs qui ne sont plus de ge monde malheureusement
    Ce film est sorti l année de ma naissance
    Merci pour cette belle publication chaque fois que nous allons a Ouistreham nous ne manquons jamais de refaire le pèlerinage du film Martine et Michel 🥰

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  10. Quel beau film ! La preuve en est qu'il soit possible de le voir, revoir et voir encore sans cesser de goûterà cette histoire d'un aubergiste devenu sobre et d'un amoureux d'Espagne... A la fin du film, quand Jean Gabin attend son train sur le quai, on aimerait que cela ne se termine pas mais, c'est la règle, toutes les bonnes choses ont une fin. Pour ce qui concerne cet officier allemand, vu au début, près de la plage, vous aurez bien entendu reconnu le réalisateur Henri Verneuil.
    Merci pour ces images.
    J'ai bien l'honneur.
    Gerald H. Benter

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