dimanche 12 février 2017

"ON NE MEURT QUE DEUX FOIS" de Jacques Deray 1985



Bon je vous vois venir vous allez me dire « mais quel est l’intérêt de parler de ce film obscur et oublié de tous ? ».
La réponse est très simple et tient en 3 noms : Audiard, Serrault et Rampling !
Vous voilà calmé.

« On ne meurt que deux fois » sorti en 1985 est l’adaptation du roman éponyme de l’anglais Robin Cook. Il clôture une trilogie policière associant Michel Audiard et Michel Serrault (après Garde à vue et Mortelle Randonnée, réalisés par Claude Miller).

Ce film est avant tout notable pour être le dernier long métrage scénarisé et dialogué par Michel Audiard. Du reste celui-ci est mort avant même la sortie du film ! Un peu comme le « Closer » de Joy Division, ce film est le testament du scénariste.
Et de fait le long métrage est empreint d’une atmosphère sombre, désenchantée et morbide. Audiard s’en donnant à cœur joie (si je puis dire) pour glisser moult considérations sur la mort aussi brillantes que désespérées. Les bon mots (ou « Punch lines » comme disent les djeun’s) qui ont fait le succès d’Audiard sont un peu délaissés au profit d’un ton sombre et amer.

Bon l’histoire tout d’abord :
Un cadavre est retrouvé sous la neige le long d’une voie ferrée. Il s’agit de Charles Berliner un pianiste aussi talentueux que marginal. L’inspecteur Robert Staniland est chargé de l’enquête et bien vite celui-ci va développer une étrange fascination pour le défunt musicien. Au point de s’identifier à lui, d’habiter chez lui et de prendre la même maitresse que lui ! Quand on sait que son amante, Barbara Spark, est la première suspecte du meurtre on comprend vite que l’enquête sera tout simple pour Staniland !

La relation entre eux est aussi étrange que mystérieuse : Quel jeu jouent-ils ? Qui sont-ils réellement ? Empêtré dans leur personnage et leur névrose sont-ils capable d’aimer vraiment ? Le film se gardera bien de répondre à ces questions. 

Barbara Spark (Charlotte Rampling) conclura le film par un « Avez-vous eu ne serait-ce qu’une seconde de sincérité ou n’avez-vous été qu’un sale con de flic ? » Auquel Staniland (Michel Serault) répondra « ça c’est une question que je n’ai pas fini de me poser »
Et nous avec lui.

30 ans plus tard ce film a gardé tout son mystère.

(Toutes les captures d'écran présentées ici sont la propriété UGC PH)



-Le policier : Il aura eu la chance de mourir sur le coup
-Staniland : Je ne crois pas, on ne meurt pas sur le coup avec une lueur pareille dans les yeux. C’est comme le souvenir qu’il aurait voulu emporter avec lui. Le souvenir de dieu sait qui, à emporter dieu sait où.
-Le policier : A qui vous parlez ?
-Staniland : Pas à vous.

L'inspecteur Staniland et son adjoint commencent à émettre des théories sur le meurtre...
Nous sommes ici Porte de Pantin, rue de la Clôture. Pas de cadavre abandonné mais des détritus en veux tu en voilà.

"Commissaire votre ascension sociale reste un mystère"
Le commissaire ne goute pas du tout l'humour de son subordonné !
Contre toute attente le chapiteau bleu est toujours présent au même endroit 30 ans plus tard !

"Je veux votre rapport sur votre rapport sur mon bureau à midi, à 13 heure on classe" Pour le commissaire ça ne fait pas de doute il s'agit d'un clochard mort de froid.
Au cinéma, comme dans la réalité le cadre est toujours aussi laid !

L'inspecteur Staniland commence son enquête en se rendant au domicile du défunt pianiste Charles Berliner
Surprise ! En 2017 l'impasse un peu délabrée, située au 72 de la rue Amelot dans le 11éme, a laissé place à un hôtel 4 étoiles "Le jardin du Marais"

L'inspecteur passe la grille et s'engage dans l'impasse enneigée.

En 2017 la grille est désormais fermée (hôtel et restaurant de luxe oblige). On ne peut y accéder qu'en passant par la réception de l'hôtel ! Mais qu'à cela ne tienne, un air décidé laissera penser le personnel de l'hôtel que vous êtes un habitués des lieux !

Michel Serrault s'adresse à gardien de la résidence pour trouver l'appartement du pianiste.
Changement radical de décor puisque de nos jours c'est une partie du restaurant qui se dresse là où autrefois se tenait la loge du concierge !

L'impasse (sans nom) bien qu'un brin délabrée évoque le vieux Paris disparu.
Difficile de reconnaître le lieu n'est-il pas ?



Suivant les indications du gardien "Au bout à droite, le petit escalier et haut la porte sans rien écrit dessus" l'inspecteur va pénétrer dans l'univers de Charles Berliner en même temps que dans son appartement.
De nos jours l'escalier et l'appartement ont tous les deux disparus et laissés la place à un étrange chapiteau servant d'accès à divers salons privatisables. 
Le même vu de l'extérieur.

Un dialogue du film illustre très bien la situation et se révélera étonnement prophétique :
-Barbara : Comment ne pas tomber amoureuse d’un homme capable d’une chose pareille ? Il n’a eu qu’à me prendre par la main et je l’ai suivi.
-Staniland : Ici ?
-Barbara : Oui, à l’époque c’était un peu moins tarte. Tout c’est délabré peu à peu l’appartement et nos amours. L’appartement a tenu le coup un peu plus longtemps.

En effet 30 ans plus tard il n'en reste rien !
Hanté par cette affaire l'inspecteur Staniland rentre dans son petit chez lui…

...avec une vue pour le moins étonnante.
L'appartement du policier se trouve Gare Montparnasse, au jardin Atlantique.
(Oui c'est moi qui ai pris cette photo avec ma cape et mon slip rouge)

Barbara amène Stanliand dans son repaire en passant devant le plus de Sex shop possible…
Boulevard de Clichy de jour, avec le Moulin rouge à l'horizon.
L'enquête mène l'inspecteur Staniland sur la piste d'un dénommé Marc. "Pas vraiment antipathique mais ouvertement mal élevé".
Avenue Reille, juste au bord du réservoir d'eau de Montsouris. En 2017 la vue n'a pas changé.

Quittant son taxi Marc se dirige vers son domicile situé juste devant lui au 18 Villa des deux anges.
Dans la réalité la Villa des deux anges n'existe pas ! Nous sommes en fait devant l'étonnant Square Montsouris (donnant sur le parc du même nom dans le 14éme).
Le lierre à envahit la façade, désormais difficilement reconnaissable.

Home sweet home pour Marc, il aura la surprise de trouver l'inspecteur Staniland l'attendant.
Le Square Montsouris dans la perspective. On se croirait partout sauf à Paris !
(L'été c'est tout simplement magnifique)

En fin de film Michel Serrault se rend à nouveau chez Marc à son invitation. Cette fois-ci la surprise sera pour lui...
Retour au Square Montsouris.

Bon j'y vais ou je n'y vais pas ?


Finalement ce sera oui !


Et en route pour le dernier acte !
A noter que l'entrée a complétement changée. L'accès à l'appartement semble plutôt se faire par l'escalier situé au dessus. Il est probable que pour le film une fausse porte ait été aménagée !

Vu de coté la maison a un aspect un "maison hantée" !


Pour finir un petit bonus avec une petite sélection des dialogues les plus marquants du film signés Audiard :


-Staniland : Plus je le regarde et plus j’ai l’impression que Charles Berliner hurle en silence. Moi je t’entends Charlie.
-Le médecin légiste : Oui mais ici il ne va pas hurler bien longtemps. On va le remplir de formol le mettre dans un tiroir et refermer le tiroir. Et goodbye Charlie !
-Staniland : Vous voyez les gars, mourir ce n’est rien, c’est l’après qui est pénible. L’idée de se retrouver allongé devant des mecs comme vous. On va pas te laisser avec des cons pareils Charlie !


-Le gardien : je la voyais partir tôt le matin et bien même le matin elle est belle. J’en ai vu des régiments de bonnes femmes aux aurores courant vers les métros, la mine barbouillée. On dirait des fois des vieilles bougies trempées dans des cafés crème. C’est pas beau les travailleuses.
-Staniland : Il ne peut pas y avoir que des putes !
- Le gardien : Et pourquoi pas ? Des travailleurs et des putes, comme ça on saurait pourquoi on travaille !


Certaines femmes inspirent aux hommes des poèmes, d'autres des sonates, d'autres des crimes. Celle-là inspire le viol. C’est la phénoménologie à l’état pure.


- Barbara : Vous connaissez le poète allemand Heinrich Heine. Au moment de sa mort il a dit : "Dieu me pardonnera parce que c'est son métier".
- Staniland : Ce n'est malheureusement pas le mien. Vous tuez, Dieu pardonne, moi j'enquête.


-Staniland : J’ai un enregistrement où il affirme « cet abruti finira par me tuer »
-Marc : Qu’est-ce qui vous permet de croire qu’il s’agit de moi ?
-Staniland : Personne ne vous a jamais dit que vous aviez une remarquable tête d’abruti ? Et bien moi je vous le dit comme Charlie le disait aussi mais à ce point-là ce n’est plus un adjectif ça devient un surnom, vous verrez qu’il vous restera !


Le drame avec la vie c’est qu’on en sort pas vivant, alors la vraie question est de savoir comment on va mourir !




40 commentaires:

  1. Bonjour
    Où se situe le Pub Royal , bar où Michel serrault parle avec jean pierre bacri le barman, pour l'interroger sur les habitudes d'un "Charly" qui a été assassiné .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hélas, le Pub Royal fait parti des un ou deux endroits que je n'ai pas retrouvé ! Il y a plusieurs bar portant actuellement ce nom mais aucun ne correspond au film...

      Supprimer
  2. Peut-être que je me trompe, mais probablement le nom du pub n'est pas Royal, mais L'ours blanc ou quelque chose comme ça. Des silhouettes de têtes d'ours blanc et des lettres individuelles "L'o ... nc" (L'ours blanc?) sont visibles sur les portes d'entrée.
    Nic

    RépondreSupprimer
  3. A vrai dire je ne vois pas de silhouettes d'ours ! Quoi qu'il en soit le bar est en plein Pigalle puisque l'on aperçoit un sex shop sur la droite du bar. Du coup la pharmacie de la Providence, 90 rue des Martyrs fait un suspect crédible (mais sans certitude).

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour Patrick,
    Vous avez absolument raison à 00:46:59 nous sommes sur le boulevard de Clichy.
    Mais le pub est dans un endroit différent. Peut-être que le panneau recouvert d'une guirlande cache le vrai nom et le panneau de droite(deux lettres)-JО, sont clairement visibles au-dessus de l'entrée à gauche et de l'entrée principale - coqs (je pense qu'ils appartiennent à un vrai pub)
    Je peux vous envoyer une capture d'écran qui montre clairement les silhouettes d'un immeuble à plusieurs étages (à gauche du pub).
    Au fait, le film contient des épisodes tournés au Grand Hotel(Cabourg).
    Je continue à chercher le pub.

    RépondreSupprimer
  5. J'ai bien peur de sécher ! Effectivement peut-être que le vrai nom est caché par la guirlande, sans compter que le bar a eu tout le temps de fermer ses portes depuis le film...
    Au final il me reste 3 endroits non identifiés : le Pub Royal, l'Elephant rose et l'escalier où Staniland se fait agresser par Marc (plus tard dans le film on voit le haut des escaliers avec le RER dans le fond)

    RépondreSupprimer
  6. Patrick, vous avez fait un excellent travail. Il ne reste plus que quelques étapes à franchir. Ce café ou bar peut être trouvé. Le bar peut fermer, mais la maison restera. On voit que rien n'a changé sur le boulevard de Clichy. Et aussi, le reflet de l'annonce sur le capot de l'Alfa Romeo, qui (l'annonce) est probablement situé en face du bar et peut être vu le reflet de la lettre «E» (00:46:43) au-dessus de la tête du conducteur.
    Un peu de fantaisie "bar joc ......" (???). Vous pouvez essayer d'autres variantes avec le mot "chez".
    J'ai également fait attention à l'éléphant rose.
    J'ai trouvé un café dans un autre film de J. Deray (ici les historiques de recherche https://www.cparama.com/forum/viewtopic.php?f=123&t=37502). Dans mon cas, il n'y avait aucune chance. Espérons que le traducteur Google n'a pas fait beaucoup d'erreurs.
    Bonne chance.
    Bonsoir
    Nic

    RépondreSupprimer
  7. Je suis intéressé par ton avis
    https://www.google.com/maps/place/Rue+Pierre+Haret,+75009+Paris,+%D0%A4%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D0%B8 % D1% 8F / @ 48.8841029,2.3307743,3a, 75y, 154.93h, 81.85t / données =! 3m6! 1e1! 3m4! 1sicMAgi5tDmArPyDtB9hQow! 2e0! 7i16384! 8i8192! 4m542! 3m5e230e!

    RépondreSupprimer
  8. adresse indiquée
    Yves Agostini

    RépondreSupprimer
  9. Le lien ne semble pas fonctionner. Il s'agit du bâtiment faisant angle des rues Pierre Haret et Douai ?

    RépondreSupprimer
  10. angle des bd Clichy et rue Pierre Haret

    RépondreSupprimer
  11. Patrick, jetez un œil à https://www.google.com/maps/@48.8837474,2.3397217,3a,37.5y,320.68h,86.1t/data=!3m6!1e1!3m4!1s_MdYkKLmdY59N894do4grA!2e0!7i13312!8i665
    Rue des Martyrs (pizza la pignatta -2008 год)) - à gauche, comme dans le film, trois (deux plus 1) passent devant les tables du trottoir (deuxième entrée), le soclel et l'angle d'inclinaison sont très similaires, la pizzeria est deux étages. Je pense que c'est ce que nous recherchons.
    Qu'en penses-tu?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Difficile d'être sûr, mais j'ai l'impression que la porte du film est beaucoup plus grande et sur la gauche du bar, dans le film, on voit clairement les fenêtres d'un bâtiment au bout de la rue. Ce qui n'est pas le cas ici.

      Supprimer
  12. https://www.google.com/maps/place/80+Boulevard+de+Clichy,+75018+Paris,+%D0%A4%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D0%B8%D1%8F/@48.8858105,2.3350153,3a,60y,347.33h,79.95t/data=!3m6!1e1!3m4!1spTTfCGNMjoL0xFXKDkv7zQ!2e0!7i13312!8i6656!4m5!3m4!1s0x47e66e4f06883fb3:0x1d65240a55e9ff68!8m2!3d48.8838799!4d2.3332049 banque Populaire 2 rue Tholoze

    RépondreSupprimer
  13. Il est intéressant de connaître le vrai nom du pub et où se trouvait "l'éléphant rose".
    Et "Lepik Optics" (la publicité peut être vue sur la capture d'écran) fonctionnait en avril 2019.

    RépondreSupprimer
  14. Ohoh le 1 rue Tholoze ressemble vraiment beaucoup au Pub Royal !! (y compris pour l'opticien et pour la maison de 4 étages dans la perspective) Il faut que je vérifie quand a ouvert la banque.

    RépondreSupprimer
  15. J'ai des informations - la boulangerie était avant la banque (merci CPArama.com)

    RépondreSupprimer
  16. Il y a de vieilles photos de la rue de Tholozé ici: http://www.parisrues.com/rues18/paris-avant-18-rue-tholoze.html
    "L'éléphant rose" est probablement une brasserie qui vend de la bière belge "Delirium Nocturnum". Il y a un éléphant rose sur l'étiquette.
    Les décorateurs de films l'ont utilisé et l'ont appelé
    donc un bar, un restaurant et ainsi de suite?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour le lien des vieilles photos parisiennes ! Concernant l'Eléphant rose, c'est possible, on peut tout imaginer.

      Supprimer
  17. JO-JOURNALIER?
    Si c'est le cas, ce n'était pas un bar, un pub, un café, etc.

    RépondreSupprimer
  18. que pensez-vous du restaurant (tournage 2008)?
    https://www.google.com/maps/place/18+Rue+Blanche,+75009+Paris,+%D0%A4%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D0%B8 % D1% 8F / @ 48.8779068,2.3319134,3a, 75y, 14.14h, 86.1t / données =! 3m6! 1e1! 3m4! 1sJ_4xqaJ4OdSW1dc_bVZfJg! 2e0! 7i13312! 8i6656! 4ma7e0xm4!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous pensez à ce restaurant comme place de l'Eléphant rose ?

      Supprimer
  19. Non, je pense que cela (Bistro Des Deux Théâtres) rappelle beaucoup "Royal". Une partie de la maison 23 est clairement visible à l'arrière-plan.
    C'est étrange que les portes soient brunes et que tout le reste soit bleu

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense définitivement que le 1 rue Tholoze fait un bien meilleur candidat ;)

      Supprimer
  20. il y a autre une version - vous devez montrer des captures d'écran

    RépondreSupprimer
  21. Mister Malcontent, j'espère que vous allez bien et vous n'êtes pas encore sécher.
    Le vrai nom du pub est"COCKNEY TAVERN".
    JO.... est JOHN Courage, une sorte de bière anglaise. Par conséquent, les coqs sont peints sur la façade du pub. Un grand merci à Сarl pour son aide.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est rigoureusement exact ! Et avec le streetview on retrouve, en 2008, le pub tel que dans le film ! Je ne sais pas qui est Carl mais merci à lui... et à vous ;)

      Supprimer
    2. Et bien merci Mr Malcontent, Nic m'a soumis l'enquête sur le Pub Royal. Avec quelques captures d'écran appropriées, le Cockney Tavern s'est imposé. ;-)

      Supprimer
    3. Petite clarification.
      Carl, tu as été le premier à trouver ce pub!
      Trouvons "rose l'éléphant " et y mettons un terme.

      Supprimer
    4. Merci donc Carl et Nic ! Je n'ai plus qu'à prendre la photo du pub maintenant et l'ajouter à l'article.

      Supprimer
  22. Да, Карла как и меня Вы не знаете...
    Подарок от меня. На этом фото паб как в кино-гирлянда, петух, синий фасад.Здесь петух-логотип сорта английского пива, как и розовый слон (бельгийское пиво)https://www.gettyimages.com/detail/news-photo/sexshops-januar-2000-news-photo/545353389?adppopup=true
    Осталось найти ресторан"Розовый слон".
    Удачи.
    Кстати паб напротив дома 52(секс шопы).Вероятно это была подсказка режиссера.

    RépondreSupprimer
  23. Je vous en prie.
    Merci pour le blog intéressant.
    Souhaitez-vous continuer votre recherche du "Pose Éléphant "Bar?
    Probablement un bar travesti. Il y a des informations sur les bars similaires ici http://www.hexagonegay.com/region/paris50.html
    Good luck!

    RépondreSupprimer
  24. https://www.tripadvisor.ru/Hotel_Review-g187147-d276931-Reviews-Hotel_Victoria-Paris_Ile_de_France.html#/media/276931/361606008:p/?albumid=101&type=0&category=101

    https://www.google.com/maps/@48.871995,2.3431788,3a,75y,93.83h,87.24t/data=!3m7!1e1!3m5!1s3vKRvYZLd7BmtKMjt9ZWJQ!2e0!5s20080501T000000!7i13312!8i6656

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est exactement ça ! On peut clairement reconnaitre le passage au bout de la rue !
      Comment avez-vous trouvé ? ^^

      Supprimer
  25. Bref, mon erreur m'a aidé. L'entrée de l'hôtel "Ronceray opera" du boulevard Montmartre, où j'étais plusieurs jours dans les années 90, se faisait par la galerie. Dans Google, au lieu de boulevard, j'ai écrit Rue Montmartre, donc je me suis retrouvée Rue du Faubourg Montmartre.
    Quand j'ai vu l'arche, je n'étais pas sûr que cet endroit était " Éléphant rose". J'ai vu le nom de l'hôtel Victoria... il y avait une photo de l'arrière de l'arche. J'aimerais voir une photo des portes du " Éléphant rose". Mais le site des trois hôtels qui se trouvent dans cette impasse n'a pas de photo de ces portes.
    Comment avez-vous réussi à trouver les lieux de tournage de ce film ?
    C'est très difficile, d'autant plus que certains endroits étaient après reconstruction.

    RépondreSupprimer
  26. Après avoir vu le travail réalisé par vos soins sur "Les 400 coups", je me retrouve - il n'y a pas de hasard - dans cet autre film que je considère comme l'un des meilleurs opus de Michel Serrault (avec "Bonjour l'angoisse" et bien entendu "Le Viager"). Oui, ce film "On ne meurt que deux fois" ne me laisse jamais indifférent à chaque diffusion. Un peu comme si, dans une vie antérieure m'ayant conduit à être flic, j'eusse pu ressembler à cet inspecteur Staniland, connaisseur en guêtres (dès les premières images du film) et surtout hors norme ; ce genre de policier toujours plutôt mal vu, mal considéré par ses supérieurs qui ne le sont souvent que pour d'obscurs motifs... Encore une belle étude. On comprend combien vous deviez aimer ce vieux Paris disparu des murs gris, des façades salies par le temps et des édicules devenus insalubres quoique ci-devant bien utiles. J'ai plaisir à vous lire et je pense n'être pas le seul. Bonnes enquêtes à vous. Il y a certainement en vous, non pas quelque chose de Tennessee mais un très fort soupçon de Léo Malet. Soupçon de qualité qui se confirme ! Merci à vous, aimable promeneur du passé.
    J'ai bien l'honneur de vous saluer.
    Gerald Henry BENTER

    RépondreSupprimer