dimanche 8 janvier 2023

"NOUS IRONS TOUS AU PARADIS" d'Yves Robert (1977)

 


Après le succès phénoménal de "Un éléphant ça trompe énormément", c'est logiquement que le duo, composé du réalisateur Yves Robert et du scénariste Jean-Loup Dabadie, conçoit sa suite naturelle : "Nous irons tous au paradis".

Le casting est reconduit en l'état (à l'exception d'Anny Duperey et de Martine Sarcey) et l'on retrouve avec plaisir le même quatuor d'amis dans leurs aventures. Il est amusant de noter que, cette fois-ci, les rôles sont inversés : le précédent opus montrait Etienne tenter de tromper sa femme, Marthe. C'est, fois-ci, à cette dernière de succomber aux sirènes des relations extra conjugales...

Quoi qu'il en soit, embarquons-nous pour un nouveau reportage Avant/Après et retrouvons (pour la dernière fois) Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos, et Victor Lanoux.


0h13 : Daniel donne la sérénade à Simon qui a un petit coup de mou.
Contre toute attente, cette scéne du film d'Yves Robert a été tournée dans le même décor que l'un de ses précédents "Le grand blond avec une chaussure noire" (réalisé 4 ans auparavant) ! L'appartement de la belle espionne Christine (Mireille Darc) est, en effet, le même que celui de Claude Brasseur ! Le tout est supposé se trouver Square Charles Dickens.

0h15 : Lucien (Christophe Bourseiller), toujours aussi lunaire, interpelle Etienne, caché derriére un rideau de sa fenêtre.
Nous sommes ici au 5, rue Eugène Manuel.

0h15 : "Ouh ouh ! Pourquoi vous ne me répondez pas ?"
Le premier étage du 5, Rue Eugène Manuel est, de nos jours, rigoureusement identique.
0h28 : Bouly inaugure son nouveau boulot !
La scène a été tournée dans une des tours avoisinant la Tour les Poissons, à Courbevoie. On les reconnait aisément à travers les fenêtres du bureau. Pour l'anecdote, ces tours ont également servi de décor au film "Peur sur la ville".

0h29 : Le quatuor se met en route vers un nouvel investissement immobilier...
La route qu'ils empruntent se trouve Rue du Valois (au niveau du numéro 39) à Lévignen (dans l'Oise).

0h29 : En route pour visiter ce qu'ils pensent etre une excellente affaire !
La maison existe toujours (même si de nos jours elle a perdu son lierre), elle se trouve chemin du Carrel à Lévignen (60800).

0h29 : "Le tennis c'est par ici."
Alors, évidemment, la question que tout le monde se pose est : la maison se trouve t-elle réellement derriére un aéroport ? Eh bien la réponse est Non ! Sur cette vue aérienne, si l'on voit clairement le terrain de tennis sur lequel le quatuor essaie de jouer, on se rend cependant compte qu'il n'y a aucun aéroport à proximité ! Les propriétaires de la maison passent des jours heureux à l'abri du bruit.

0h40 : Bouly fait le compte rendu de son divorce.
La discussion a lieu rue Croix des petits champs, en direction de la Place des Victoires.

0h41 : Une engueulade éclate en plein milieu de la place !
La Place des Victoires. La voiture quitte la place en direction de la rue La Feuillade.

0h51 : Etienne, caché chez un marchand de pianos, espionne sa femme.
La boutique, alors située au 221, rue du Faubourg Saint-Honoré, a tout simplement disparu, remplacée par le traiteur "La Maison nordique". (Photos extraites du site la boutique)

0h51 : La salle de gym de Marthe se trouve au dessus d'une salle de concerts bien connue...
La Salle Pleyel est toujours là, au 252, rue du Faubourg Saint-Honoré.

0h52 : Marthe dit au revoir à ses amies, tandis, qu'au même moment, un inconnu dit au revoir à sa copine.
Le hall de la Salle Pleyel de nos jours.

0h52 : Marthe et l'inconnu partent, chacun vers leur destin.

0h52 : Etienne commence la filature de celui qu'il pense être l'amant de sa femme.
Le Streetview montre la boutique encore en place en 2016, au 221, rue du Faubourg Saint-Honoré...
...mais à partir de 2017, au revoir les pianos et bonjour les saumons !

0h53 : Filature d'une discrétion à toute épreuve !
La rue de la Néva (à la hauteur du numéro 1). Pour la petite histoire l'acteur, qui est supposé se diriger vers le métro, s'en éloigne en réalité...

0h53 : L'homme (Jean-Pierre Castaldi, on l'aura reconnu) pénètre dans le métro. 
Le métro Ternes, sur la place du même nom.

0h53 : Etienne prend son courage à deux mains et entreprend de gifler l'inconnu !
En réalité, la scéne n'a nullement été tournée dans les couloirs de la station Ternes. On peut facilement le deviner puisque la ligne 11 (dont on peut lire le nom sur le panneau indicateur du film) ne passe pas par cette station ! Après recherches (en clair j'ai parcouru les stations de la ligne 11 en direction de la Marie des Lilas) j'ai finalement trouvé ce couloir à la station Porte des Lilas

0h53 : Son forfait accompli Etienne prend la poudre d'escampette !
Il va sans dire que l'escalier qu'emprunte Jean Rochefort ne mène nullement à la sortie de la station, mais simplement à une correspondance vers la ligne 11.

0h53 : Etienne se retrouve coincé, entre un poteau et une voiture derriére lui !
 Le poteau ayant disparu Rue du Dôme (il est, du reste, très probable que le poteau ait été fictif) Jean Rochefort pourrait, de nos jours, se sortir aisément de sa mauvaise posture !

0h54 : Oups ! Il arrive !
Jean-Pierre Castaldi n'est plus rue du Dôme !

0h54 : Toc toc toc...
La scène ayant été, manifestement, tournée depuis les étages, j'ai dû me contenter de prendre une photo les bras tendus, pour avoir la meilleure perspective possible de la rue du Dôme. A noter que la rue est coupée en son milieu par un escalier. Cette rue est donc en réalité une impasse pour les voitures.

0h54 : C'est le moment de lui faire payer sa gifle !

0h54 : Hulk smash !
L'escalier qui coupe la rue du Dôme en deux.

1h00 : Simon se rend à la Samaritaine car sa mère y a eu un malaise !
La Samaritaine récemment réouverte.
1h00 : Simon arrive en catastrophe pour secourir sa mère.
La porte empruntée par Guy Bedos n'existe tout simplement plus ! Je me suis rabattu sur l'issue la plus proche...
1h00 : Sa mère disparue de la Samaritaine, Simon part à sa recherche.
L'ambulance s'engage dans la rue Guynemer qui longe le jardin du Luxembourg.

1h00 : Bien remise de son malaise, Mouchy interpelle son fils depuis le balcon !
Marthe Villalonga se trouvait au premier étage du 26, rue Guynemer.

1h01 : Daniel quitte les lieux pensant que sa mère joue la comédie. Il ignore qu'il ne la reverra plus jamais.
Une plaque à l'entré du 26, rue Guynemer nous informe que Marie-France Pisier a vécu entre ces murs.

1h05 : Etienne prétexte un voyage dans les pays de l'Est pour mieux espionner sa femme et surprendre l'infidèle !
L'appartement de Jean Rochefort se situait au 5, rue Eugène Manuel.

1h06 : L'acteur part en voyage... au bout de la rue !
La perspective de la rue Eugène Manuel.

1h06 : Etienne compte bien espionner sa femme depuis l'hôtel faisant face à son appartement.
Le long voyage d'Etienne se termine au bout de la rue au 2, rue Eugène Manuel. Il va sans dire qu'il n'y a jamais eu aucun hôtel à cette adresse ! Il va sans dire également que, depuis cet immeuble, il ne peut absolument pas voir l'intérieur de son propre appartement comme il le fait dans le film...
Vue générale du 2, rue Eugène Manuel. Cet immeuble, appelé "Les Chardons", a été construit par Charles Klein en 1903, dans le style Art nouveau. Pour l'anecdote, ce bâtiment sera, également, été utilisé au cinéma dans le film "L'appartement", puisqu'il y sert de refuge à Monica Bellucci !

1h13 : Après leur dispute, Etienne reste sans nouvelle de ses amis.
Si je n'ai pas pénétré à l'intérieur du 5, rue Eugène Manuel, j'ai au moins pu en photographier la porte dont les décorations en fer forgé n'ont pas changé.

1h18 : Etienne a retrouvé l'homme à la veste rouge ! Il entreprend aussi sec de le suivre.
La Rue de Thann de nos jours. Je ne suis pas certain que le bus 83 passe réellement par cette rue !

1h18 : L'amant supposé de Marthe s'arrête pour acheter le journal, tandis que la voiture d'Etienne bloque la circulation de la rue !
La rue de Thann, à la hauteur du numéro 9.

1h18 : Un kiosque au milieu d'un porche... pourquoi pas !
Il n'y a, bien sûr, jamais eu de kiosque à l'entrée du 9, Rue de Thann !

1h18 : L'homme se dirige vers le métro.
La Station de métro Monceau (de toute évidence). A noter que dans la scène précédente l'homme prenait, en réalité, la direction opposée...

1h18 : Etienne abandonne sa voiture au milieu de la chaussée et continue sa filature à pied.
L'entrée du parc Monceau est sur la gauche de la photo.

1h18 : Ni vu ni connu...
Une entrée de métro Guimard.

1h24 : Grande émotion pour l'enterrement de Mouchy.
Nous sommes ici au cimetère Notre Dame de Granville, dans la Manche. (Source photo : Lamouettenoire)

1h24 : Le cortège funéraire longe le cimetière.
La vue depuis le cimetière Notre Dame de Granville.

1h29 : Daniel va présenter sa future femme à ses amis.
Vue de la Bourse depuis la brasserie 'Le Vaudeville' au 29, rue Vivienne.

1h30 : Les membres du trio sont un peu surpris par la nouvelle compagne de Daniel.
 La statue au premier plan mise à part, peu de changement dans la brasserie 'Le Vaudeville', au 29, rue Vivienne.

1h30 : Des présentations un peu tendues.
L'intérieur du Vaudeville.

1h30 : L'atmosphére se détend.
Les quatre amis ont disparu du Vaudeville !

1h34 : Une partie de basket s'organise en attendant que la mariée arrive.
Nous faisons face à la mairie, rue de l'Eglise à Millemont.

1h38 : Marthe console Daniel, après l'annulation de ses noces !
La vue a bien changé sur la D197 traversant Millemont.

1h39 : Etienne prétexte d'essayer de vendre sa maison bruyante pour quitter sa femme et retrouver sa maitresse.
La perspective depuis le 5, rue Eugène Manuel.

1h39 : La camionnette file vers de nouvelles aventures.
Le camion ne suit nullement une trajectoire cohérente, puisqu'il se trouve présentement rue Paul Saunere.

1h44 : Marthe et Etienne se retrouvent par hasard à l'aéroport. Seule échappatoire : prétendre que c'est Simon qui prend l'avion !
Les escalators de Roissy.
1h45 : "Nous on ne dit rien, jamais !"
La rampe d'accés de Roissy Charles de Gaulle Paris.

FIN














2 commentaires:

  1. Bravo pour avoir trouvé la rue du Dome, ca faisait un moment que je la cherchais celle-là.

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